lundi 16 mars 2015

L'interview Métier de Rémi Bonnes

Vous ne le voyez pas puisqu'il est en cuisine, mais Rémi met son efficacité au service de Passions et Gourmandises chaque déjeuner depuis quatre ans. Il a accepté de répondre à notre interview Métier afin que vous fassiez plus ample connaissance.
Rémi Bonnes
Depuis combien de temps travailles-tu à Passions et Gourmandises ?
Quatre ans.

Quel poste y occupes-tu ?
Plongeur (officier de cuisine)

En quoi consiste ton métier ?
Nettoyer à la main les grosses gamelles de la cuisine, les couverts et les verres. Ranger le matériel et les assiettes, rapporter les verres et les couverts à l'office. Et parfois, à la demande du chef, j'aide en cuisine, notamment pour les entrées.

Depuis combien de temps l’exerces-tu ?
J'ai commencé ici, il y a quatre ans donc.

Quel fut le déclic pour le choisir ?

Fraîchement arrivé dans la région, je cherchais un poste dans la restauration, commis de cuisine dans une brasserie, à Montmorillon où j'habite. Il y avait peu d'offres. Alors je me suis tourné vers Poitiers. Travailler à temps partiel, uniquement sur le service du midi, me convient parfaitement. Je peux faire les kilomètres sans trop de contraintes.

Quelle(s) formation(s) as-tu suivi ?
CAP et BEP d'hôtellerie (cuisine et salle)

Quel est ton parcours professionnel ?
Auparavant, j'étais saisonnier à Valras et au Cap d'Agde. Puis j'ai travaillé trois ans comme commis de cuisine dans une pizzeria brasserie à Toulouse.

Quelles sont les qualités requises pour ton poste ?
Il faut être patient, organisé, rigoureux, adroit. Et savoir anticiper.

Que préfères-tu dans ce métier ?
Les horaires décalés (je ne suis pas à un lève-tôt). Et le poste de plongeur me permet d'avoir une certaine indépendance par rapport au reste de l'équipe, ce qui me convient.

Quelles en sont les contraintes ?
Je n'en vois pas.

Quel conseil donnerais-tu à un jeune qui voudrait se lancer dans cette voie ?

Au départ, il faut s'accrocher dans l'organisation du travail, à cause du rythme soutenu notamment. Il ne faut pas paniquer car, au bout de deux mois, ça se stabilise. On trouve son rythme de croisière.

Une anecdote professionnelle pour nous faire sourire ?
C'était le dernier soir d'un stagiaire au restaurant. L'équipe l'a charrié : "Tu vas finir dans le ruisseau". Le pauvre l'a cru et a eu si peur qu'il est allé lui-même dans le Miosson !

Quel(s) autre(s) métier(s) aimerais-tu exercer ?
Quand j'étais jeune, je voulais être designer automobile. Aujourd'hui, j'aimerais rester dans la restauration, revenir en cuisine dans une brasserie ou bien trouver un travail qui laisse du temps pour la vie de famille, comme actuellement.

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