jeudi 16 avril 2015

L'interview Métier de Stefano Meschini

Lorsqu'il parle de sa passion, Stefano est intarissable. Découvrez l'interview Métier de notre sommelier.
Stefano Meschini
Depuis combien de temps travailles-tu à Passions et Gourmandises ?
Pile un an !

Quel poste y occupes-tu ?
Sommelier

En quoi consiste ton métier ?
Il s'agit du service des boissons, de l'apéro au café, en passant par le vin, l'eau... Je m'occupe également de constituer la carte des vins, des digestifs et des cigares. Et je gère la cave, le stock, l'inventaire.

Depuis combien de temps l’exerces-tu ?
J'ai écrit ma première carte des vins il y a 7 ans, quand j'étais chef de rang en Italie.

Quel fut le déclic pour le choisir ?

La curiosité ! J'étais au service et je me suis intéressé aux vins et aux fromages.

Quelle(s) formation(s) as-tu suivi ?
Après avoir fait mes gammes dans le restaurant de mon oncle et ma tante en Italie, j'ai passé le diplôme officiel de l'association des sommeliers italiens.

Quel est ton parcours professionnel ?
J'ai donc travaillé comme chef de rang en Italie. Je me suis ensuite envolé aux Caraïbes et aux Pays-Bas en tant que barman, puis au Mexique comme superviseur. De retour en Italie, j'ai eu envie de gastronomie de plus haut niveau. Pour cela, j'ai d'abord fait un stage dans un Relais et Châteaux en Toscane. J'ai enchaîné comme assistant chef sommelier dans un 2 étoiles. Enfin, je suis parti en France, tout d'abord à Paris pour apprendre la langue qui m'était inconnue. Je cherchais un poste où je pourrais travailler avec des vignerons indépendants. Poitiers se situe près de la Loire, un vignoble que j'aime beaucoup. À Passions et Gourmandises, je peux créer une carte de vins d'auteurs, avec des histoires à raconter.

Quelles sont les qualités requises pour ton poste ?
Capacité d'écoute, flexibilité, humilité, disponibilité, bonne mémoire, savoir accueillir et échanger avec les clients, s'adapter à la situation et développer un savoir-faire manuel (rapidité et dynamisme). L'école de la salle reste indispensable pour devenir sommelier dans un restaurant.

Que préfères-tu dans ce métier ?
L'échange avec le client, la transmission des émotions grâce à un accord entre l'assiette et le vin. J'aime quand le client repart heureux.

Quelles en sont les contraintes ?
Tous mes collègues le disent mais c'est vrai : les horaires décalés, surtout quand on a une vie de famille. Mais mon travail c'est ma passion, donc j'aime tout ce que je fais.

Quel conseil donnerais-tu à un jeune qui voudrait se lancer dans cette voie ?

Avant tout être un bon serveur, être curieux du goût en général, apprécier l'art de vivre dans son ensemble. Bien sûr, je recommande de faire des études adaptées. Il est d'ailleurs nécessaire de se former régulièrement. Il faut lire, s'instruire quotidiennement.

Une anecdote professionnelle pour nous faire sourire ?
Je me souviendrais toujours de la première fois où j'ai débouché une bouteille de vin. J'avais 15 ans. Le propriétaire du restaurant m'avait dit de mettre le flacon entre mes jambes et de tirer face au client... Imaginez ma gêne en entendant le bruit !

Quel(s) autre(s) métier(s) aimerais-tu exercer ?
Avocat. J'aurais aimé étudier le droit.

vendredi 10 avril 2015

Carte postale de Malaisie

Les Tours Petronas ©tourism.gov.my
Le mois dernier, mon fils aîné et moi-même avons représenté Passions et Gourmandises à Kuala Lumpur. La carte du restaurant était à l'honneur au Mandarin Oriental durant une semaine. Le beurre de Pamplie était de la partie, ainsi que les dernières truffes noires du Poitou et un aïoli de cabillaud particulièrement apprécié.
Nous avons été impressionnés par KL, ses tours jumelles Petronas de 452 mètres et sa street food riche en produits de la mer...
Merci à toute l'équipe du Mandarin Oriental pour cette belle expérience et son accueil chaleureux.
Richard Toix

Avec l'équipe du Mandarin Oriental
©Mandarin Oriental de Kuala Lumpur

street food ©Richard Toix